9 personnes ont assisté à cette réunion animée par le Père Frédéric.

 

1 - RELECTURE DU TEMPS LITURGIQUE

 

* Bilan depuis septembre dernier : APPELER SANS CESSE
- Animateurs et musiciens :
malgré leur nombre conséquent, il est difficile de trouver des personnes pour animer en ce moment. Cela devrait s’arranger à la prochaine rentrée de septembre.

 

Liste des animateurs et musiciens identifiés :
Maureen Aubagnac
Martine Alibert
Evelyne Audemard
Germaine Balandier
Charline et Gauthier Brajeux-Gély
Mikaëlle Bressolette
Bernadette Brochet
Diane Bruté
Eliane Cangardel
Jean Jacques Cossard
Christiane Charpy
Anne-Sophie Chaudon
Marie-Joelle Couzy
Andrée Dargelas
Christian Davoise
Valéry Deprecq
Bénédicte Florès
Thibault Jacquemin
Cécile Janselme
Cécile et Philippe Lay
Hélène Mathé
Régine Merle
François Noëll
Claude Aussedat
Bernadette Parello
Josette Fénol
Claire et Ghislain Planty
Frédéric et Magali Steiert
Monsieur Thébault
Jean-François Trauchon
Yvette Tuduri

 

- nécessité d’appeler pour la sacristie, le ménage et l’art floral. Insister sur le fait qu’il s’agit bien sûr de servir, mais c’est aussi recevoir beaucoup.

 

* Réflexion sur un thème ayant posé problème :
 - micros : le son est trop faible au fond de certaines églises. Cause principale : les interventions manuelles sur la sono.
=> Utiliser le contrat de maintenance avec la société Friedrich pour refaire effectuer les réglages, en indiquant cette fois des repères au niveau de la sono, ce qui permettra de rétablir facilement le son initial s’il était nécessaire de le modifier ponctuellement.
A L’Union : problème supplémentaire d’équilibre du son dû à des hauts parleurs mal répartis. Du fait de la particularité du micro de l’ambon, se placer très près pour parler.
Suggestion : parler dans un micro s’apprend, et une formation pourrait être utile.

 

2 - PARTAGE AUTOUR D’UN TEXTE : L’AUTEL (texte de Mgr Robert Le Gall (Dictionnaire de Liturgie / Editions CLD)

 

- l’autel est celui sur lequel on célèbre, le maître-autel se trouve contre le retable.

- l’autel représente le Christ. ‘Altare’ en latin, il vient de ‘altus’ qui signifie élevé. Il doit se trouver dans un endroit élevé comme le choeur.
Origine de l’appellation « chœur » : autrefois c’était un chœur qui se trouvait autour de l’autel qui chantait, et la nef écoutait, d’où le nom donné à cette partie de l’église. Dans les monastères, le chœur est plus grand parce que les moines y chantent. Dans la cathédrale Saint Etienne, la nef gothique est un chœur, de l’orgue jusqu’au chevet de la cathédrale.

- « Table où les offrandes ‘passent’ dans le domaine du sacré divin, l’autel participe à la sainteté de Dieu ; c’est pourquoi il n’est pas accessible à tous : les prêtres seuls, habituellement, peuvent s’en approcher avec des gestes de vénération comme le baiser pratiqué dans la liturgie de la messe » : seul le prêtre s’approche de l’autel, le laïc le ressent profondément, il n’ose pas rester trop près, particulièrement pendant l’eucharistie.

- « Dieu et l’homme communient à la même vie : ils sont convives » : ils sont co-vités, ils co-vivent, l’invitation est réciproque.

- « Lors de la conclusion de l’Alliance au Sinaï, une partie du sang des victimes est versée sur l’autel » : la notion de victime concerne les taureaux.

- « Grâce au sacrifice, Dieu et l’homme deviennent consanguins » : fort, l’humanité a le même sang que Dieu. Depuis Jésus, ceci s’est généralisé à tous les hommes. On ‘présentifie’ le sacrifice unique de Jésus sur la croix par lequel nous sommes devenus consanguins avec Dieu.

- « L’encens que l’on fait fumer sur l’autel symbolise le sacrifice du Christ, qui s’est offert à son Père en odeur de suavité, et aussi les prières des fidèles, inspirées par le Saint-Esprit » : le Christ est mort sur la croix pour dégager une odeur de réjouissance auprès du Père parce qu’il a accompli entièrement le dessein d’amour du Père.
Encenser l’autel a le même sens que les sacrifices, donner sa part à Dieu.
Encenser l’assemblée ou l’évangéliaire a une signification différente : c’est souligner telle ou telle chose. 

- « En dehors même des attitudes d’adoration dues au Saint-Sacrement (génuflexion), l’autel, plus même que la croix, a droit aux gestes de vénération des fidèles (inclination)  » : c’est l’autel qui est important dans une église.
=> après avoir reçu la communion, il faut toujours se tourner vers l’autel et non vers le tabernacle (contrairement à ce que font beaucoup).
Si nous devons passer entre les 2 autels, nous devons nous incliner vers l’autel sur lequel est célébrée l’eucharistie.

- l’autel a une dignité intrinsèque, la réserve eucharistique ne doit pas y être laissée à demeure.
Sur les maîtres-autels, le tabernacle est dessus. Depuis Vatican II, ce n’est plus le cas de l’autel car :
 . il faut pouvoir en faire le tour 
 . l’autel se suffit à lui-même, la présence eucharistique n’est pas nécessaire.
Ancien rite : tout était centré sur la personne du prêtre qui dirigeait le peuple vers Dieu. Dieu avec le tabernacle étaient orientés vers l’est. Son serviteur direct, le prêtre qui rendait présent Dieu, et tous les gens de l’assemblée étaient tournés vers l’est. Tout le monde était donc dirigé vers l’autel.
Maintenant, l’autel est au milieu de l’assemblée, c’est l’assemblée qui célèbre.

- l’objet qui doit être mis en évidence est l’autel. Aucune décoration ne devrait y être déposée pour ne pas détourner l‘attention. Même principe pour le maître-autel, des eucharisties y ayant été célébrées.

- consécration d’autel : 5 croix sont présentes sur la pierre d’autel. L’autel prend vie après que l’évêque ait diffusé le saint chrême a tout l’autel, et cela en partant de la croix du centre, et en le diffusant aux 4 autres croix des coins de l’autel.

Le saint chrême est consacré, les autres huiles sont bénites par l’évêque. Aucun autre objet que l’autel dans l’église ne reçoit le saint chrême.

- tous les maîtres-autels contiennent des reliques d’un Saint martyr romain, rangées dans une boîte scellée qui est placée par l’évêque sous la pierre lors de la consécration (martyr, parce qu’image sacrificielle qui a versé son sang à la suite du Christ).

- autel de la basilique Saint Sernin : table sacrificielle héritée de l’époque médiévale, ayant une forme creuse sur le dessus pour récupérer le sang des victimes. Le célébrant est obligé de se pencher comme s’il plongeait dans les bras du Père (rejoindre les mains de Dieu).

 

 

 

3 - PERSPECTIVES
* Prochainement :
- les vendredis de Carême : 1 seule messe à Saint Jean à 8h, puis à L‘Union : chemin de croix à 16h, confessions de 17 à 18h, vêpres à 18h, puis à 18h30 enseignement et partage autour de l’encyclique Spe Salvi, suivis à 19h30 d’une soupe partagée au presbytère
- triduum pascal : messe de la cène à L’Union et à Castelmaurou (préparée par les catéchistes pour les enfants), 6 baptêmes lors de la veillée pascale

 

IMPORTANT : réunion de préparation de l’ensemble des fêtes du triduum pascal le samedi 8 mars à 10h30 à L’Union. Toute personne intéressée peut y participer => parlez-en autour de vous.

 

* Ne pas oublier la prochaine réunion de liturgie qui aura lieu le jeudi 13 mars à 20h30 à L’Union.