Le Village
de
Avant leur réunion le 1er janvier 1836, les communes de Lapeyrouse et du Fossat avaient leurs propres armes qui figurent dans l’Armorial général de 1696. Depuis la réunion, les armoiries de la nouvelle commune de Lapeyrouse-Fossat combinent les armes des deux communes ; elles sont codifiées en termes héraldiques :
Lapeyrouse
(partie gauche en bleu) ‘‘d’azur à la lettre capitale P d’argent’’. La lettre capitale provient de La Peyrouse. (toponymie occitane : La pèirosa signifiant La pierreuse ce qui a donné Lapeyrouse).
Le Fossat
(partie supérieure en rouge et partie droite en bleu) ‘‘d’azur à un croissant d’argent, chargé d’un besant(1) d’or ; au chef cousu de gueules(2), chargé de trois étoiles d’or’’. Ce sont les armes de la famille de Cambolas, noblesse parlementaire venue du Rouergue. François de Cambolas, seigneur du Fossat, conseiller au Parlement de Toulouse de 1684 à 1743, était propriétaire d’une très grande partie du Fossat (dont le château).
(1) besant : monnaie d’or ou d’argent byzantine répandue en Europe au temps des croisades.
(2) Au chef cousu de gueules : partie supérieure en rouge.
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Lapeyrouse-Fossat est un village ancien puisque déjà mentionné en 1254 comme fief de la baronnie de Castelmaurou, institué par l’évêque de Toulouse en faveur de Raimond de Castelnau. Le village a une double origine. Il a été formé des mots Lapeyrouse et Fossat, qui autrefois formaient deux communes distinctes, mais qui ont été réunies en une seule le 1er janvier 1836. Il reste peu de vestiges de cette époque, hormis deux châteaux de style moderne, dont l’un du XVIIIème siècle.
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Origine de l’église
Au début du XII ème siècle l’ecclésia (église) de Fossad apparait dans la liste des églises de l’archidiaconé de Villelongue au diocèse de Toulouse.
C’est sans doute sur les ruines de cette église qu’a été construite en 1516 l’église actuelle dont le clocher date de 1530.
Elle est dévastée au début de 1570 par Coligny et les Huguenots ainsi qu’il apparait dans un mémoire envoyé au Roi par les Capitouls de Toulouse.
photo prise devant la mairie
Vers 1800 l’église est en ruines et il faudra 50 ans pour la remettre à peu près en état et encore de nombreuses années pour rénover le clocher.
Ce n’est que dans la première partie du XXème siècle aux alentours de la première guerre mondiale qu’on installera une cloche et une horloge sur une des tourelles du clocher.
Le décor intérieur en peintures murales parait remonter à la fin du XIX ème siècle.
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Notre Dame de L’Assomption
à suivre …………..
de la revue « la paroisse de l’Union de 1794 à nos jours" de Roger Magnard