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L’UNION : Les Chapelles et les Vitraux

 

La chapelle de la Vierge Marie

 La chapelle de la Sainte Vierge fut construite avec le concours de tous et en particulier d’une demoiselle Pigeon qui voulait faire une bonne œuvre, et donna une somme qui permit, ajoutée aux souscriptions, de construire la dite chapelle.

 Cette chapelle subit des restaurations au cours de 1885 sous la direction de l’architecte Dargassies notamment en remaniant l’autel.

 

 

 Jeune fille au lys

(représentant Marthe Lestrade : petite fille du fondateur Géraud LESTRADE)

 

 Vierge à l’enfant 

 Sainte Anne et Marie (enfant) sous les traits d’Anne de Laburthe (épouse de Géraud LESTRADE et Marthe leur petite fille)

 Jeune fille à la palme

(représentant Léonide la fille des époux LESTRADE) 

***

La chapelle Saint Joseph

 

En 1871, Mme Vve Millon fit construire la chapelle de Saint Joseph en souvenir de son époux Joseph Millon, l’un des fondateurs de l’église. Il semble bien que les travaux aient duré quelques années ; la date de 1871 n’indique sans doute que le début du gros œuvre puisqu’une facture indique :

« pour les travaux exécutés à la chapelle Saint Joseph, payé pour le compte de Mme Millon

- le 1er Juillet 1875 à Mr Bréguet tailleur de pierres,

- le 31 Août à Mr Gesta pour les vitraux

Total payé 910 Francs

Somme réglée par Mme Millon les 25 Juin 1875, 30 Août et 3 Septembre 1875 »

 

 

 Saint Joseph et Jésus (enfant)

Saint Joseph (sous les traits de Joseph Millon, donateur de la chapelle) mourant dans les bras de Jésus

 

 les décors peints 

Chacun des anges, debout sur un nuage, tient en main un phylactère portant une inscription ; de gauche à droite de la chapelle ce sont :

 

"ite ad Joseph" 

Allez vers Joseph 

"Ecce fidelis servus et prudens"

Voici le serviteur fidèle et sage

"Custos Domini sui glorificatur"

Le gardien de son maître sera glorifié

 "Invocantes fum amanter protecit"

Il protégea alors en ami ceux qui l’invoquaient

 

***

la chapelle Sainte Thérèse - Sainte Germaine

En 1875, Mr et Mme Lestrade junior firent construire à leurs frais les deux autres chapelles dont l’une (à gauche en entrant), est dédiée à Sainte Marthe (vitrail central) prénom que portait leur petite-fille décédée à 5 ans. 

Saint Georges

(représentant Georges Lestrade)

Marthe de Lescure (fille de Léonide et petite fille de Géraud et Anne)

Sainte Marthe : soeur de Marie et de Lazare. D’après la légende provençale, elle se serait embarquée avec son frère et sa soeur après l’Ascension du Christ et aurait débarqué à Marseille. Ils auraient prêché en Provence. Marthe a dompté la Tarasque (animal mythique) en l’aspergeant d’eau bénite et en lui passant sa ceinture autour du cou. 

Saint Géraud

il s’agit là des saints patrons des personnages représentés sur les vitraux

***

 

 la chapelle du Sacré Coeur

 

Les vitraux de ces 2 chapelles sont de Mr Gesta et ceux du chœur de Mr Doumerc ; ils furent aussi offerts par Mr et Mme Lestrade qui en payèrent le prix de 7000 Francs

 

 Sainte Anne

 

 

Sainte Léonide, nom que portait leur fille.

 

 Saint Alfred, (fils Lestrade)

 

***

Le Choeur

Le Maître autel et l’autel

 

 

Les stalles

La miséricorde est une petite console fixée à la partie inférieure du siège pliant d’une stalle de chœur. Elle permet au clerc ou au moine qui participe à l’office divin de prendre appui sur elle lorsqu’il se tient debout et que son siège est relevé.

L’origine de la miséricorde est liée à la longueur des offices divins dans les communautés religieuses au Moyen Âge. Les prières se faisaient debout. L’utilisation de cette petite console fixée au dessous de la sellette de la stalle permit dans un premier temps de soulager les moines les plus âgés.

 

 

Les vitraux retracent la vie de Saint Jean Baptiste

 

 

***

L’archange Gabriel annonce au prêtre Zacharie, alors qu’il officiait dans le temple, sa paternité prochaine. Parce qu’il doute des paroles de l’ange, étant d’un âge très avancé, Zacharie perd l’usage de la parole.

 

"Intravit Maria, salutavit Elisabeth"

"Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth"

***

"Scripsit Johannes éjus nomen est"

"son nom est Jean"

"Venit Johannes predicans in deserto"

"Parut Jean Baptiste qui prêchait dans le désert"

***

"Ecce Agnus dei qui tollit peccatum mundi"

"Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde"

"Venit Jesus ut baptizaretur"

"Jésus vint pour se faire baptiser"

***

"Dicebat illi Johannes non licet tibi"

"Jean Baptiste lui disait : il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme"

"Cum juramento pollicitus est ei"

"Elle plut à Hérode qui promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait"

***

"Misit et decollavit Joanem in carceri"

"Il envoya décapiter Jean dans sa prison"

 

"Allatum caput ejus in disco"

"La tête fut apportée sur un plateau"

Le texte en français n’est pas une traduction, mais le texte évangélique correspondant à l’inscription latine

***

Au dessus de la sacristie (à gauche) :

 Géraud Lestrade et Anne de Laburthe

***

 et leur faisant face :(2 de leurs enfants)

le 3ème étant Georges (chapelle Ste Germaine)

 Alfred Lestrade et Léonide Lestrade

 

***

Vitrail à gauche de la nef

Sainte Germaine de Pibrac

 

En 1601 on enterre en l’église de Pibrac, une jeune bergère Germaine cousin. Disgracieuse, maltraitée par une marâtre acariâtre, elle vivait et couchait sous l’escalier de la bergerie. Accusée un jour par celle-ci de voler du pain, de le cacher dans son tablier pour le donner aux pauvres, menacée d’un bâton, elle ouvre son tablier et ce sont des roses qui en tombent.

Beaucoup de miracles lui ont été attribués. En 1644 on a été amené à rouvrir sa tombe et, prodige, le corps de Germaine apparaît intact, comme au jour de son inhumation. Les épis de blé en tresse, qui lui couronnent sa tête ont la fraîcheur de ceux de la dernière moisson.

Nombreux sont les pélerins qui viennent l’implorer car on n’a pas attendu qu’elle soit béatifiée (1854) ou canonisée (1867) pour solliciter son intercession.

***

Vitrail à droite de la nef

Sainte Marguerite Marie Alacoque

 

Le 20 Juin 1671, après avoir vaincu bien des résistances familiales, celle-ci entrait au couvent de la visitation à Paray le Monial (Saône et Loire).

Elle se distingua par des états exceptionnels d’oraison et les interventions surnaturelles furent multiples dans sa vie ; elle eut notamment la vision du coeur de Jésus et l’annonce qu’elle était choisie pour en manifester aux hommes les trésors.

Malgrè l’hostilité et l’incrédulité des autres religieuses, elle reçut l’appui et le soutien du Père jésuite Lacolombère qui lui permit de convaincre sa communauté et d’être à l’origine de la dévotion au "Sacré Coeur de Jésus".

Les épreuves de la guerre de 1870 permirent à la dévotion de prendre une dimension nationale symbolisée par l’élévation de la basilique du Sacré Coeur de Montmartre à Paris.

 

D’après le récit de l’abbé Estrade
dans la revue « la paroisse de l’Union de 1794 à nos jours » de Roger Magnard »

 

 

 
 
Publié le lundi 9 avril 2012
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